Ce fameux mistral
qui s’engouffre dans le haut des ruelles
et balaie tout jusqu’à la mer.
Jean-Claude IZZO
(Soléa).
Une plongée "classique"
en sortie immédiate du port de Cavalaire
bien abrité de ce redoutable vent qui vient du Nord, " le mistral ".
L'épave du Ramon Meumbru, située à environ 400 m au Sud-Est de la jetée du Port,
repose par 20 à 22 m sur un fond de sable clair tapissé de posidonies.
Le navire qui avait heurté une roche du Cap Lardier en fin de journée le 9 Juin 1921
aurait été remorqué jusqu'à l'entrée du port pour y passer la nuit.
Papycousteau survolant la proue de l'épave.
Une explosion suivie d'un incendie a ravagé le bâtiment au cours de la nuit
détruisant toute sa cargaison (cigarettes et cigares de contrebande).
Il coula sur place et durant la guerre, tenant lieu d'école
aux scaphandriers "pieds-lourds" allemands il fut découpé et ferraillé.
Il reste néanmoins des membrures pointées vers le ciel,
le cadre d'un hublot de la passerelle de commandement,
et quelques boiseries du pont
ravagées par le feu et l'usure du temps !
Un banc de sars
hante fréquemment cette épave fantomatique.
Dans le livre " Le Monde du Silence "
le Commandant Cousteau évoque le naufrage du Ramon Meumbru,
qui, venant de Galvestone en Angleterre, devait rallier Gênes en Italie.
Les restes de l'épave occupent une grande surface :
100 m de long sur 25 m de large
dont la totalité est très facilement explorable par les plongeurs débutants
du premier niveau, même par jour de fort mistral.