... les boules d'ambre ancien d'un collier
qui avaient la forme de mirabelles,
et aussi leur couleur, ce jaune assombri
mi-opaque, mi-transparent
des mirabelles trop mûres.
Roger MARTIN du GARD
(Les Thibault).
Au 8ème siècle av. J.-C., le poète HOMÈRE
mentionne dans l'Odyssée que parmi les cadeaux offerts
à PÉNÉLOPE par ses prétendants, figure un
collier d'ambre aux perles brillantes comme le soleil.
Au Château des Chevaliers Teutoniques de Malbork
un musée-exposition montre aux visiteurs la genèse de l'ambre
depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.
Un gros bloc d'ambre de deux kilos
portant l'empreinte de l'écorce d'un résineux datant de l'éocène
dont la sève s'est écoulée d'une cicatrice il y a environ 50 millions d'années.
On peut admirer aussi différentes gouttes et blocs de cette
résine devenue ambre
qui, en cette lointaine époque, a englué en coulant sur des insectes
mouche ou scolopendre
les figeant pour l'éternité dans cette gangue mortelle.
Depuis la période néolithique, soit depuis près de 12 000 ans,
les hommes se sont servi de l'ambre comme étant un
moyen de paiement, d'échange et de décoration
Parures diverses modernes
en " Pierre ou Or du Nord ", l'autre nom donné à l'ambre.
Depuis les temps les plus anciens, l'ambre est travaillé et sculpté
pour représenter différentes figurines d'animaux, de pendentifs et d'amulettes.
Statuettes et petit meuble en marqueterie d'ambre
exposés au Musée du Château de Malbrok.
Autrefois le caravanes d'Orient suivaient les "Routes de l'Ambre "
pour acquérir cette matière première précieuse
qu'ils échangeaient contre des objets d'usage quotidien ou de l'argent.