8 septembre 2009
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23:04
Voici un petit poème grivois écrit par
Paul Adam (1862-1920)
écrivain et critique d'art français .
Paul Adam (1862-1920)
écrivain et critique d'art français .
La première fois quand je l'ai vue,
J'ai tout de suite remarqué son regard.
J'en étais complètement hagard.
Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit : il faut que je l'aborde
Pour voir si tous les deux on s'accorde.
J'ai déposé mon baluchon
Alors j'ai vu tes gros yeux doux
J'en suis dev'nu un peu comme fou.
Quand je t'ai dit que tu me plaisais,
Que j'aimerais bien te revoir,
Tu m'as donné rendez-vous le soir.
Et je t'ai dit “ Oh Pénélope ! “
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t'aimerai toute ma vie.
Quand dans ce lit de marguerites,
Tu m'as caressé doucement la tête,
Ma vie entière est une fête.
Et sous les regards de la foule,
J'ai posé ma main sur ta main...
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain.
Et sous les regards de la foule,
J'ai posé ma main sur ta main...
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain.
À l'ombre des Eucalyptus
Je t'ai dit: Je veux que tu me suives
je te sentais d'humeur lascive.
Alors comme çà dans les tulipes
tu m'a fait une petite promesse
gage d'affection et de tendresse.
Si notre amour devait céder
Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre,
Je ne pourrais jamais m'en remettre.
Car si un jour notre amour rouille
Je m'en mordrai très fort les doigts,
Chérie vraiment je n'aime que toi !
Bien ! Vous avez lu ce poème d'apparence tout à fait anodine,
mais il recèle un second sens caché,
comme d'ailleurs tous les poèmes grivois désormais bien connus
de George SAND et d'Alfred de MUSSET.
J'ai tout de suite remarqué son regard.
J'en étais complètement hagard.
Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit : il faut que je l'aborde
Pour voir si tous les deux on s'accorde.
J'ai déposé mon baluchon
Alors j'ai vu tes gros yeux doux
J'en suis dev'nu un peu comme fou.
Quand je t'ai dit que tu me plaisais,
Que j'aimerais bien te revoir,
Tu m'as donné rendez-vous le soir.
Et je t'ai dit “ Oh Pénélope ! “
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t'aimerai toute ma vie.
Quand dans ce lit de marguerites,
Tu m'as caressé doucement la tête,
Ma vie entière est une fête.
Et sous les regards de la foule,
J'ai posé ma main sur ta main...
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain.
Et sous les regards de la foule,
J'ai posé ma main sur ta main...
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain.
À l'ombre des Eucalyptus
Je t'ai dit: Je veux que tu me suives
je te sentais d'humeur lascive.
Alors comme çà dans les tulipes
tu m'a fait une petite promesse
gage d'affection et de tendresse.
Si notre amour devait céder
Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre,
Je ne pourrais jamais m'en remettre.
Car si un jour notre amour rouille
Je m'en mordrai très fort les doigts,
Chérie vraiment je n'aime que toi !
Bien ! Vous avez lu ce poème d'apparence tout à fait anodine,
mais il recèle un second sens caché,
comme d'ailleurs tous les poèmes grivois désormais bien connus
de George SAND et d'Alfred de MUSSET.
Pour lui trouver son caractère “coquin”
La clé ? :
Relisez-le en changeant le dernier mot
du second vers de chaque strophe
de manière à le faire rimer
avec la première ligne
plutôt qu'avec la troisième.
Vous allez voir, les mots viennent
tout naturellement.
Portrait de Paul ADAM
réalisé en 1912 par le célèbre photographe
réalisé en 1912 par le célèbre photographe
Félix TOURNACHON dit NADAR.

Ce poème grivois est souvent attribué
à l'humoriste-comédien contemporain bien connu :
Paul ADAM

qui est actuellement pensionnaire du Caveau de la République
ou il triomphe avec ses sketches et imitation diverses
et parfois, déclame avec talent, ces vers du temps passé.
Published by PAPYCOUSTEAU
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