Il est des routes qui vont au feu,
d'autres aux cimes, d'autres aux villages.
À chacun la sienne.
Henri GOUGAUD
(L'inquisiteur).
A quelques kilomètres en aval de la Roche-Bernard, se situe le
"Barrage d'Arzal-Camoël",
construit en 1970 à l'embouchure de la Vilaine,
sur lequel la route franchissant le fleuve est parfois coupée.
II sert à bloquer la marée qui remontait auparavant jusqu'à Redon.
Un pont-levis routier sur l'écluse
stoppe la circulation sur la voie reliant Arzal à Camoël
pour le passage des bateaux allant du plan d'eau à la mer.
Le pont-levis s'abaisse
après chaque éclusage et la route est à nouveau ouverte.
La circulation reprend normalement.
Le barrage par lui-même dispose d'un système ingénieux de
cinq grandes vannes
permettant à l'eau douce de s'écouler à la demande,
surmontées de "volets flottants" types clapets anti-retour.
En période de vives eaux, la marée venait contrarier l'écoulement des crues,
provoquant de nombreuses inondations sur la vallée de la Vilaine.
Le problème des crues à Redon n'a été que partiellement résolu.
Le développement agricole des marais n'a pas eu lieu dans les proportions annoncées.
Un beau port de plaisance s'est développé derrière le barrage mais en aval
l'envasement moyen de l'estuaire est de 2,5m en moyenne par manque d'entretien.
Les activités de pêche et de mytiliculture sont menacées.