Ce qu'il y a de bon dans les départs ?
Ils commencent le retour.
Yolande CHÉNÉ
(Peur et amour).
Quelques instants plus tard j'ai la surprise de voir passer devant moi
la tortue imbriquée
plongeant en douceur vers le fond qu'elle venait de quitter.
(voir article suivant n° 713)
En quelques coup de palmes, je la rejoins aisément car
elle se pose sur un petit fond
puis, sans se soucier de ma présence à son côté,
elle se met à la recherche de nourriture.
Son acuité visuelle détecte un possible repas près duquel
elle s'installe confortablement.
D'un habile coup de son bec cornu,
elle se saisit d'un morceau d'éponge
qu'elle broie consciencieusement avant de l'avaler.
Ce doit être son éponge-buffet préférée :
la partie friable est déjà bien entamée
et notre tortue semble se poser la question vitale
dois-je continuer ou remonter à la surface ?
Tous comptes faits, se dit-elle, je suis
une tortue repue
et un instant de repos me fera du bien...
Le corps des tortues est protégé par un carapace,
épiderme vivant qui peut être corné,
c'est le cas de la tortue marine à écailles qui en tire le nom d'imbriquée,
alors que certaines espèces comme la tortue-luth,
il s'agit d'une peau épaisse et coriace.