Il faut être hardi
pour devenir heureux.
Antoine GOMBAUD Chevalier de MÉRÉ
(Maximes et Réflexions).
Pour descendre sereinement et pouvoir apprécier pleinement
une plongée sur le sous-marin Rubis
il faut être un plongeur hardi et chevronné.
La profondeur de 42 m à laquelle repose l'épave
est un facteur de risques lequel est souvent aggravé
par la présence du courant ligure qui sévit généralement
au large du Cap Camarat, à l'extrême Sud de la presqu'île de Saint-Tropez.
L'Aventure sous-marine :
c'est une plongée mythique sur le Rubis
illustrée par ce groupe en figure de proue.
Des plongeurs heureux
posent pour une photo sur la cisaille à filets anti-submersibles.
Dans les profondeurs de la Méditerranée.
un salut à la mémoire de l'Amiral CABANIER,
ancien Chef d'État-Major de la Marine Française,
dont les cendres ont été dispersées en 1976 sur le célèbre submersible.
Il en avait été le commandant de 1938 à 1941
alors qu'il était Lieutenant de Vaisseau
et à l'origine du ralliement du submersible aux Forces Françaises Libres.
Le sous-marin Rubis était un mouilleur de mines.
Entré en action de guerre en participant à la bataille de Narvik en Norvège
le 10 avril 1940, il a été opérationnel jusqu'à la victoire de 1945.
Décoré de la Croix de la Libération il termine sa carrière active en 1949
pour devenir une base sous-marine d'instruction jusqu'en 1957.
Le 31 janvier 1958 il est immergé définitivement au large du Cap Camarat
sur la demande de l'amiral CABANIER, qui afin d'éviter sa destruction par ferraillage,
proposa d'en faire un but secret ASDIC pour les sonars de la Marine.
Secret bien gardé par la Marine Nationale puisque sur les cartes marines,
elle en indiqua une fausse position jusqu'à ce que les plongeurs de "L'Idéal "
n'en découvre la situation exacte au cours de l'été 1974 .*
* voir article n° 72.