Tout s’anéantit,
tout périt, tout passe :
il n’y a que le monde qui reste,
il n’y a que le temps qui dure.
Denis DIDEROT
(Salons).
J'ai " liquidé " mes premiers verres de whisky en 1948
à Paris en compagnie du célèbre acteur américain
Orson WELLES (1915-1985).
La valeur de la collection de timbres que mon copain Robert venait de vendre
est passé en totalité dans le prix des consommations de " Johnnie Walker "
car nous étions fiers de rendre la politesse à ce géant du cinéma.
Nous venions de le rencontrer par hasard à Paris
au bar du cabaret " Le Néant "
(qui fit le beaux jours du Boulevard de Clichy de 1896 à 1950)
et lorsque le reconnaissant, nous avons salué " Le 3ème Homme ",
il nous a invité afin de ne pas boire seul !
Quel sacré moment !
J'ai rencontré le chanteur et acteur américain naturalisé français
Eddie CONSTANTINE (1917-1993).
Il était marié avec Hélène MUSIL, danseuse et pianiste
qui venait de donner naissance à leur fille fille Barbara.
Ils habitaient à l'époque Villa Agar à Paris (16ème)
et recherchaient un appartement plus vaste.
Le soir du 21 Juin 1958 j'ai rencontré
Jess HAHN (1921-1998)
(également acteur américain naturalisé français)
au bar de La Coupole, Boulevard du Montparnasse à Paris.
J'étais seul, lui aussi, je l'ai invité à boire un verre.
Puis nous avons passé une bonne partie de la nuit à arroser
la naissance de mon fils Frank arrivé sur terre ce jour là.
Charles BRONSON (1921-2003)
né Karolis Buchinski.
Ce devait être en 1968 ou 69,
à Paris au drugstore Publicis des Champs Élysées.
Nous nous sommes offerts réciproquement une tournée de bières blondes
en parlant de nos origines slaves et de ses films tournés en France.
" Adieu l'Ami ! "
Voir disparaître ses Amis, c'est le triste privilège de ceux qui restent ... !