Pour tout visiteur,
l'émotion commence à l'atterrissage,
lequel comblera les amateurs de sensations fortes.
Philippe CHAMBART
(Côté hublot).
Venant de Guadeloupe par avion, on aperçoit d'abord
l'Anse de Colombier,
petit port naturel qui n'a d'accès que par le mer.
Située dans les Petites Antilles
l'île a une superficie de 21 km2 et possède 32 km de côtes.
Vue générale de l'ile de Saint Barthélemy
avec l'Océan Atlantique en premier plan et
au centre de l'isthme
la minuscule piste d'atterrissage en continuité de la route.
La Baie de St Jean et l'étang de Carénage.
La Baie et le village de Corossol
sur la façade Mer des Caraïbes.
Le Port et la ville de Gustavia
survolés à 250 m d'altitude.
Le pilote fait un virage serré
pour présenter son appareil dans l'axe
de la piste d'atterrissage avant de s'engouffrer dans
le Col de la Tourmente.
Il est ainsi nommé à cause des vents qui y sévissent en permanence.
L'avion plonge brusquement et frôle le sommet du morne.
Il vole à quelques mètres au-dessus de la route
puis en-dessous de son niveau avant d'arriver
sur la piste de l'aéroport de Saint-Jean.
Le pilote pose l'appareil en le cabrant
et en freinant au maximum
car la longueur utilisable de la piste n'exède pas 600 m
et ensuite... c'est la mer !
C'est une belle démonstration de pilotage
à laquelle se livrent tous les équipages qui fréquentent cette aérodrome.
L'obtention d'une " qualification spéciale " est indispensable pour s'y poser.
Bien que très restreint, le site de la Baie de St Jean a été choisi
car c'est la seule partie de cette île minuscule ayant une surface plane.