Les maçons du Moyen-Age pensaient

que Dieu n'existe pas,

mais ils espéraient,

qu'à force de lui bâtir des cathédrales,

il finirait par exister.

François CAVANNA

                                                              (Les Aventures de Dieu).

Si un jour vous passez en Vendée,

sur le territoire du petit village de Maillezais, 

entre Fontenay-le-Comte et Niort, ne manquez pas d'aller visiter

les vestiges de l'abbaye de Saint-Pierre.

Autrefois, le Marais poitevin était un golfe marin

duquel émergeait la butte calcaire formant l'île de Maillezais.

Vers l'an 1000 l'abbé THÉODOLIN fait construire en ces lieux

une abbaye à la place du château,

la place forte des ducs d'Aquitaine.

  En 1317, l'ancienne église abbatiale est convertie en

Cathédrale Saint-Pierre de Maillezais.

François RABELAIS séjourne quatorze ans à l'abbaye

où il est le secrétaire du Père Abbé.

Henri de Navarre fait fortifier le site.

En 1589, par la volonté du roi HENRI IV, Théodore AGRIPPA d'AUBIGNÉ,

capitaine protestant, est nommé "Gouverneur de Maillezais"

et il va en avoir la garde durant trente ans.

La cathédrale demeure le siège de l'évêché jusqu'en 1648,

date à laquelle le siège épiscopal est transféré

dans la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle.

Longtemps laissée à l'abandon,

l'ancienne cathédrale est déclarée " bien public ".

Elle est vendue en 1791 à un agriculteur, qui, afin d'en payer le prix,

commença à en vendre les pierres du chœur et du transept gothique.

Durant la période révolutionnaire

la site est exploité comme carrière de pierre,

mais c'est au cours du 19e siècle qu'elle va être systématiquement

détruite par un marchand de matériaux.

L'Abbaye de Maillezais est classée monument historique depuis 1924.

Ce n'est qu'en 1996 qu'elle est rachetée par le Conseil Général de la Vendée,

qui la restaure et en assure depuis l'animation. 

Tout s’anéantit,

tout périt, tout passe :

il n’y a que le monde qui reste,

il n’y a que le temps qui dure.

                                                                                                    Denis DIDEROT 

                                                                                          (Salons).

J'ai " liquidé " mes premiers verres de whisky en 1948

à Paris en compagnie du célèbre acteur américain

Orson WELLES (1915-1985).

La valeur de la collection de timbres que mon copain Robert venait de vendre

est passé en totalité dans le prix des consommations de " Johnnie Walker "

car nous étions fiers de rendre la politesse à ce géant du cinéma.

Nous venions de le rencontrer par hasard à Paris

au bar du cabaret " Le Néant "

(qui fit le beaux jours du Boulevard de Clichy de 1896 à 1950)

et lorsque le reconnaissant, nous avons salué  " Le 3ème Homme ",

il nous a invité afin de ne pas boire seul !

Quel sacré moment !

J'ai rencontré le chanteur et acteur américain naturalisé français

Eddie CONSTANTINE (1917-1993).

Il était marié avec Hélène MUSIL, danseuse et pianiste

qui venait de donner naissance à leur fille fille Barbara.

Ils habitaient à l'époque Villa Agar à Paris (16ème)

et recherchaient un appartement plus vaste.

Le soir du 21 Juin 1958 j'ai rencontré

Jess HAHN (1921-1998)

(également acteur américain naturalisé français)

au bar de La Coupole, Boulevard du Montparnasse à Paris.

J'étais seul, lui aussi, je l'ai invité à boire un verre.

Puis nous avons passé une bonne partie de la nuit à arroser

la naissance de mon fils Frank arrivé sur terre ce jour là.  

Charles BRONSON (1921-2003)

né Karolis Buchinski.

Ce devait être en 1968 ou 69,

à Paris au drugstore Publicis des Champs Élysées.

Nous nous sommes offerts réciproquement une tournée de bières blondes

en parlant de nos origines slaves et de ses films tournés en France.

" Adieu l'Ami ! "

Voir disparaître ses Amis, c'est le triste privilège de ceux qui restent ... !

Un sous-marin, pour une baleine,

c'est un gros suppositoire.

                                                                                                                  Jean CARMET

                                                          (Je suis le badaud de moi-même).

Mais pour un plongeur sous-marin, rencontrer

l'épave du Rubis, c'est une plongée mythique. 

et rencontrer, lors d'une plongée en Mer Rouge

le célèbre "Napoléon Cent"

et arriver à le photographier de face est un exploit.

  Le requin marteau des Comores vous "flaire" de loin.

Il vient à votre rencontre et, prudent, s'approche de vous

seulement lorsque vous allez faire surface.

  Mais les rencontres sous-marines ne sont pas toujours

aussi stressantes :

Sur les fonds de l'île de Bagaud,  mon petit-fils Aleksandr,

que je croise avec ma palanquée, me fait signe que tout va bien.

Si vous désirez en connaître un peu plus sur " Napoléon Cent ",

cherchez dans la rubrique " Histoire de Plonger "

le récit " Petite plongée sans faim heureuse ! "

C'est l'article n° 234 , cliquez dessus et lisez.

 Les occasions nous font connaître aux autres,

et encore plus à nous-mêmes.

François de LA ROCHEFOUCAULD

                                                                                              (Maximes).

Sur le remparts de la Grande Muraille de Chine

une jeune femme encadrée par deux guerriers d'une autre époque, 

m'a demandé, en français, de la prendre en photo

sur son appareil... et sur le mien !

  Notre interprète et notre guide

  dans le vol Air China Pékin - Xi'an.

La ville de Xi'an, entre 220 av.J-C et l'an 800 de notre ère,

a été l'une des quatre plus grandes villes du monde.

Actuellement elle compte plus de 6,5 millions d'habitants.

  Un Paysan des rizières de la région de Gulin  

et son épouse sont venus à notre rencontre pour nous saluer,

très honorés de la présence d'occidentaux dans leur village.

Deux charmantes femmes au sourire asiatique

La française en rouge, la chinoise en noir

une passion commune : la Chine.

" Même les rencontres de hasard sont dues à des liens

noués dans des vies antérieures ".

                                                                                    Haruki MURAKAMI  (Kafka sur le rivage).

Il n'y a d'homme plus complet

que celui qui a beaucoup voyagé,

qui a changé vingt fois

la forme de sa pensée et de sa vie

Alphonse de LAMARTINE

                                                                         (Voyage en Orient).

Dans les faubourgs de Agra, autour d'un petit feu éteint

les commerçants attendent la clientèle

en lisant les nouvelles fraîches dans le journal du matin.

Une famille indienne souriante

rencontrée dans une rue de Jodhpur.

Un chauffeur de car

sympathique, prudent et prévenant avec ses voyageurs.

Présentation d'une plaquette à voter

dans une boutique de Jaïpur, 

avec l'explication de son utilisation pour votes multiples.

Toute personne avec qui nous entrons en contact, 

inconsciemment, nous apporte une nouvelle découverte.

Elle se trouve là pour nous enseigner quelque chose :

Chaque jour nous apporte une nouvelle découverte.